En novembre, l’édition 2008 de la manifestation du Mois de la photo- Off s’étend un peu partout dans la capitale. De très nombreuses galeries et des espaces novateurs hébergent cette nouvelle sélection d’expositions. Quatre d’entre elles sont plus en relation avec la nature et les végétaux :
– Sumiko Kai à la Galerie végétale, avec ses chaussures de fleurs.Chaque jour est un pas qui se développe, éphémère. Photographier des chaussures de fleurs : des chaussures naît l’image de la marche, comparable au temps qui passe. Une nouvelle chaussure est un nouveau pas, un nouvel instant. Les instants, comme les fleurs, se fanent, mais le nouveau vient sans cesse fleurir.
Jusqu’au 23 novembre, du mardi au jeudi de 10 h 30 à 14 h et de 15 h à 19 h, les vendredi et samedi de 10 h 30 à 14 h et de 15 h à 20 h, le dimanche de 10 h 30 à 14 h et de 15 h à 19 h.
29, rue des Vinaigriers, Paris 10ème (Métro Jacques Bonsergent ou république).
– Romain Baillon à la Galerie Comptoir de l’Image, avec ses arbres en ville en hiver :En ville, l’arbre est plat, mal à sa place et quand il est beau, son cadre crie au couac, souvent. De là peut être cette envie de photographier des arbres, plus loin qu’en pleine énervation urbaine. Le contraire du dépaysement, l’enracinement.
Jusqu’au 29 novembre, du mardi au samedi de 14 h à 19 h.
27, rue Paulin Méry, Paris 13ème (Métro Place d’Italie).
– Pascale Peyret à la Galerie Fraich’Attitude, avec sa série “Green Memory” :À 1000 km du pôle Nord, à 100 m sous terre, par -18 °C sommeillent les échantillons de toutes les cultures vivrières de la planète, trésor des générations futures, “jardin d’Eden glacial” (J.-M. Barasso). La série “Green Memory” de Pascale Peyret s’inspire de cet “Arche de Noé végétal” et évoque les enjeux écologiques de demain.
Jusqu’au 6 décembre, du mardi au samedi de 13 h à 19 h.
60 rue du Faubourg Poissonnière, Paris 10ème (Métro Bonne Nouvelle ou Poissonnière).
– Arnaud Rinuccini à la Galerie Ego Paris, avec “la peur du blanc” :Cette exposition présente des photographies comme autant d’empreintes laissées en nous par les contes, les fantasmes de peur du loup, de peur du noir. Empreintes, donc images en creux, en négatif. Quand les ombres deviennent clarté, la forêt prend alors un tout autre visage ouvert sur l’imaginaire.
Jusqu’au 31 décembre, du mardi au samedi de 14 h à 19 h et les dimanches de novembre de 14 h à 19 h.
7, rue Saint-Paul, Paris 4ème (Métro Saint-Paul).